Regards croisés N°10, 2020
Visages / Gesichter
Regards croisés N°10, 2020 | Deutsch-französisches Rezensionsjournal zur Kunstgeschichte und Ästhetik
Die Ausgabe widmet sich dem Status des Gesichts in aktuellen gesellschaftlichen Debatten und Praktiken sowie in Dichtung und bildender Kunst, auch in historischer Perspektive. Ausgangspunkt sind derzeitige Methoden computergestützter biometrischer Authentifizierung und Kodifizierung von Gesichtern. Diese Praktiken, so die Frage des Dossiers, verweisen möglicherweise auf das Phantasma der Lesbarkeit und Beherrschung des Gesichts in der Tradition der Physiognomik. Die Folgen dieser Ausdruckslehre des 18. Jahrhunderts untersucht Martial Guédron und geht in seinem Beitrag insbesondere auf die französische Rezeption von Johann Caspar Lavater ein. Roland Meyer dokumentiert die technische Dimension der Gesichtserkennung seit den 60er Jahren und diskutiert sie im Rahmen kulturwissenschaftlicher Fragestellungen. Claus Gunti beschreibt unter dem Paradigma der Identität im Internetzeitalter die Nutzung der digitalen Fotografie durch Künstler seit den 1990er Jahren. Jin Yang erforscht die Unmöglichkeit des authentischen Porträts unter anderem in Texten von Roland Barthes, Marguerite Duras und W.G. Sebald. Das Projet croisé dieser Ausgabe widmet sich dem Kunsthistoriker Willibald Sauerländer: Thomas Kirchner, Philippe Plagnieux, Anne-Orange Poilpré und Marc C. Schurr diskutieren das Werk des 2018 verstorbenen Wissenschaftlers. Die Rezensionen geben einen Überblick über Neuerscheinungen im deutsch-französischen Raum, die sich mit Kunstgeschichte, Literaturwissenschaft und Ästhetik befassen.
Regards croisés 10, 2020 | Revue franco-allemande de recensions d´histoire de l´art et d'esthétique
Le dossier du numéro est consacré au statut du visage dans les débats et les pratiques sociales, ainsi que dans la poésie et les arts visuels, du point de vue l'actualité et dans une perspective historique. Les méthodes actuelles d'authentification biométrique et de codification des visages par ordinateur en constituent le point de départ. Les auteurs interrogent leur lien avec le fantasme de la lisibilité et de la maîtrise du visage dans la tradition physiognomonique. Les conséquences de cette théorie de l'expression propre au XVIIIe siècle sont examinées par Martial Guédron, notamment dans la réception française de Johann Caspar Lavater. Roland Meyer discute la dimension technique de la reconnaissance faciale depuis les années 1960 à l'aune des questions soulevées par les sciences de la culture. Claus Gunti étudie l'utilisation de la photographie numérique par les artistes depuis les années 1990 au prisme de l'identité à l'ère d'Internet. Jin Yang explore l'impossibilité du portrait authentique, entre autres dans des textes de Roland Barthes, Marguerite Duras et W.G. Sebald. Le projet croisé du numéro est consacré à l'historien de l'art et de l'architecture Willibald Sauerländer : Thomas Kirchner, Philippe Plagnieux, Anne-Orange Poilpré et Marc C. Schurr échangent sur les travaux de ce chercheur décédé en 2018. Le numéro rassemblent enfin des recensions qui jettent un éclairage sur l'actualité éditoriale francophone et germanophone en histoire de l'art, esthétique et littérature comparée.